On est samedi, le 24 juin 2023.

Je me lève et ressens un calme notable, une genre de paix intérieure ce matin.  La semaine a été chargée, intense mais mon esprit est détendu tout de même en ce samedi de congé.

Il fait beau, pas trop chaud, je sors dehors et je constate en m’y trempant les orteils que la piscine est chaude.  Hum, tentant.  Je prends d’abord mon café délicieux matinal dans la cour arrière, Abby la coquine (bébé chien Golden qui aime être toujours tout près de nous) m’y suit avec joie.  Elle est pas mal toujours en joie de toute façon 😉.  

Ma dernière gorgée de café avalée sonne le signal, je rentre enfiler mon maillot et je descends dans la piscine, la température est si bonne que je n’ai même pas une demie seconde d’hésitation.  Le contact avec l’eau est si agréable.  Abby aimerait bien y venir mais elle n’ose que s’y tremper les pattes d’en avant, elle me regarde et me surveille, l’oeil un peu inquiet quand je vais vers le centre…

J’observe les plantes autour de la piscine, la nature est bien réveillée maintenant et les couleurs de mes pivoines, dont le rose contraste avec le vert du feuillage, les couleurs de ma lavande qui commence sa floraison est des autres vivaces qui tapissent mes plate-bandes sont magnifiques.  On dirait que je les vois différemment ce matin, leurs couleurs sont lumineuses.  Je suis toujours épatée de voir ce que la terre réussit à faire en quelques semaines de chaleur seulement!  

Je m’appuie sur ma petite planche flottante et je ferme les yeux en me laissant totalement flotter dans l’eau.  Les oiseaux et un écureuil noir me font un concert sur le bruit de fond du filtreur de ma piscine qui est faible mais constant.  Je me concentre sur ce son qui contribue à ralentir encore encore davantage le flot de mon dialogue mental.

Mon calme intérieur atteint un autre niveau.  

Je suis à 1000% dans le moment présent à porter attention aux ressentis de chacune de mes cellules.  Je ressens les pulsations de mon coeur, comme une onde qui berce tout mon corps de façon rythmée.  

Je suis bien, rien de plus à dire, totalement bien et j’ai l’esprit au neutre, silencieux, en observation de « ce qui est ».  
Je scanne mentalement toutes les parties de mon corps pour m’assurer de distribuer ce calme partout, faire circuler l’énergie dans chaque recoin, des orteils  jusqu’aux bouts des cheveux.

« C’est un moment de grâce » que je me suis dit…

Aucune idée de combien de minutes ça a duré, mais je constate que c’est vraiment magique. Totalement satisfaisant.

Je n’étais pas à Hawaï face à la mer, pas en Grèce devant un paysage magnifique, pas dans un château quelconque de renommée mondiale ou dans un hotel 5 ⭐️.  J’étais dans mon corps, chez moi, à apprécier en toute plénitude le moment de repos et de bien-être qu’il m´était donné de savourer.

Bien sûr, je suis absolument ouverte à revivre cet état à Hawaï, Santorini ou dans un château mythique… mais je n’ai pas besoin d’attendre d’y être pour cultiver cet état-là et incarner totalement comment je veux me sentir le plus souvent possible, sans que ce ne soit conditionnel aux circonstances extérieures.

J’aurais pu vivre la même chose sur une chaise droite dans ma cuisine en fait.  C’est un état mental, qui n’est pas provoqué par le contexte, mais bien par le focus.  Le contexte aide parfois le focus mais il n’est pas essentiel.

Ma vie n’est pas plus parfaite que celle de personne, j’ai aussi des moments de contrastes, de contrariétés.  Ils durent maintenant de moins en moins longtemps et sont moins intenses qu’avant.  J’apprends, je tire des inspirations des multiples personnes qui partagent leurs enseignements et j’utilise les trucs qui me parlent, me touchent et me font du bien.

Et vous?  Quels sont vos moments de grâce en ce week-end de juin?

Je vous en souhaite tout plein…

Paix, amour, joie et gratitude…

Isabelle