La confiance, elle est à la base de tant de choses.
C’est comme le ticket d’entrée entre les étapes de notre évolution personnelle. Quand on a une faible confiance en nos buts ou notre capacité à les atteindre, rien ne bouge. On fait du sur-place et messieurs les doutes ont le plancher de danse à eux seuls. Ils aiment bien nous faire tourner en rond…
La confiance a besoin de clarté pour prendre place. La clarté exige de l’observation, de la réflexion, observer ce que l’on veut vraiment, profondément pour le définir clairement. Écrire nos observations, ça aide vraiment à éclaircir notre pensée également. On élimine parfois des doutes en précisant ce que l’on veut de façon détaillée puisque nos doutes viennent souvent d’un manque d’information, d’un flou qui embrouille notre vision et freine notre élan. Comme quand on est sur l’autoroute et qu’il y a du brouillard. Dans l’incertitude, on ralentit. Observer nos doutes simplifie la prise de décision, ça réduit notre inconfort puisqu’on met des mots sur nos peurs et on trouve même parfois leur source. Les doutes, ce sont des peurs en fait. Michel Dogna, dans une méditation que j’affectionne particulièrement pour le courage qu’elle m’a tant de fois procuré, disait: « cela est-il vraiment justifié [la peur] car ce qui fait peur à l’un, ne fait pas peur à l’autre ». Pensez-y! On est prisonnier de peurs bien personnelles… des chimères souvent: nos pensées qui nous limitent.
Une fois notre but clarifié, si des obstacles demeurent, il faut ensuite comprendre cet écart entre notre situation actuelle et la situation désirée pour découper en plus petits morceaux le parcours qui se dessine vers notre but. Je répète souvent à mon fils: «comment fait-on pour manger un éléphant? Une bouchée à la fois. » C’est la même chose pour le chemin vers notre but. Réduire la distance en créant des étapes intermédiaires aide aussi à percevoir notre but comme étant plus accessible, plus à notre portée. Assembler un meuble complexe sans plan, c’est assez inquiétant n’est-ce pas? On se pense incapable, ou on sait que ce sera interminablement long… Avec un plan, c’est accessible à un très grand nombre de gens. Pourtant, c’est le même meuble. Quand ça nous semble accessible, réalisable, on réussit à se projeter dans la réussite de notre but.
Et la clef est là: réussir à ressentir le but comme étant déjà atteint. L’émotion, le ressenti qui permet d’avoir confiance, c’est l’aimant qui attire. Cet état de réception envoie le message à l’univers que nous sommes « rendus là », prêts à vivre « ça »! Parce que dans le fond, notre but devrait être de « devenir » la personne que l’on rêve d’être avec toutes les possibilités qui viennent avec l’état d’être. Toute la potentialité qui s’ouvre à soi quand on devient confiant que c’est à notre portée. Et les étoiles s’alignent…
La confiance en ses buts débute par la confiance en soi. Se sentir aimé, appuyé, encouragé même quand on doute, que nos parents ou nos proches aient confiance que nous sommes capables de surmonter des obstacles par nous-mêmes, sentir qu’on peut être différent et que c’est tout à fait bien comme ça…que ça ne nous limite pas mais plutôt, que ça donne place à d’autres opportunités. On peut stimuler cette force avec des affirmations, des phrases et des images qui suscitent cette confiance et l’estime de soi. Répéter, renforcer, enseigner, supporter… C’est un ensemble de trucs qui contribuent à bâtir cette structure personnelle qui est un terrain propice à la confiance. Ces phrases peuvent prendre la forme de cartons, de cadres ou de…taies d’oreiller pour enfants et adolescents de Maison Mixy! On a de belles idées, laissez-vous inspirer!
Si je peux aider, par ce texte et mes produits, un tant soit peu à semer un petit bout de confiance, mon objectif sera atteint!
Bonne réflexion!
isabelle
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